Un projet de création : la galerie invisible

Je décide de lancer une galerie qui s’appellera la galerie invisible. Pour les artistes invisibles, artistes sans œuvres, et artistes sans œuvre numérique aussi. Les œuvres présentées seront soit de purs concepts vendues sous forme de NFT, soit par de purs pseudos, de l’anonymisation. On peut ainsi acquérir un pak ou un copeau pour le même prix :).

Pour cette galerie invisible, je pense à 2 sons : How to disappear completly de Radiohead et 4’33 de John Cage, alors je vais les jouer au dé.

La galerie invisible explication du concept, fonctionnement et objectif de la galerie

La galerie invisible propose de minter un concept d’un·e artiste dont on ne connait pas le nom, ou d’un pseudo totalement nouveau. Les artistes doivent donc créer un nouveau pseudo à chaque fois ou prendre celui que la galerie proposera. L’œuvre est visible, l’artiste restera invisible. L’œuvre doit être un concept, elle ne doit pas être vraiment visuelle ou bien elle l’est. Le collectionneur peut réaliser le concept. Le premier transfert peut aussi réaliser l’œuvre. La réalisation peut être être conditionnée par un certain nombre de transfert aussi, par exemple, il faut 3 transferts pour réaliser l’œuvre, ou il faut 4 transferts pour la réaliser complètement, par exemple réalisation par quart.

La galerie invisible ne fera aucune sélection, ne mettra aucune barrière à l’entrée. Aucune équipe de curation ne sera constituée. Dès qu’un·e artiste voudra présenter une œuvre dans la galerie, iel pourra le faire.

Autres idées de galeries internes

La galerie invisible permettra la création de galeries internes. Pour l’instant je pense à ces galeries :

• bling galery => que du bling bling, le mauvais gout, l’exubérant, l’ostentatoire, le vulgaire
• la budget galerie : on est obligé d’indiquer le budget de création de l’œuvre, le nombre de personne derrière l’œuvre
• le commerce équitable galerie => obligation d’indiquer les petites mains, les sous traitants, les ouvriers, tous les intervenants qui ont participer à l’œuvre, on peut aussi citer des objets, des lieux, des paysages, des animaux, des plantes, des musiques, des environnements, … et leur donner des pourcentages
• le solo budget gallery : uniquement les projets solo pour 0 euro de budget => du pur numérique, et le coût de création ne doit impliquer que du temps personnel => là aussi, on fait confiance…
• du pur artisanal / solo => droit d’utiliser des IA et des logiciels, interdiction de sous-traitance
• …

Plus que des galeries interne, on peut les voir comme des indications de cadre de création, de monstration et de vente. Des contrats à respecter. On pourra si besoin créer des contrats customs (cf. plus bas)

J’ai encore une grande quantité de galeries en stock.

Accès à la galerie invisible (rien d’arrêté) / financement du fonctionnement

A voir si la galerie prend une commission, si elle propose l’achat d’un mint pass ou d’un autre moyen pour financer ses frais de fonctionnement (serveurs, développement, maintenance, …).

Pour le début, la galerie invisible me permettra de stocker tous mes projets. Telle une archive, je pourrai y mettre tous mes projets. Par exemple je pourrai scanner des pages de notes et créer plusieurs NFT des concepts non réalisés. L’acheteur pourra les réaliser.

Les NFTs dans la Galerie Invisible

Explication du rôle des NFTs dans ce concept et comment ils seront utilisés/vendus.

Ensuite, la galerie devra permettre de minter tout type d’œuvre : art génératif, texte, image, vidéo, son, performance, installation, … Et tout type de contrat customisés.

Pour les contrats de base, la galerie fournira une interface au travers de laquelle les artistes pourront minter leurs œuvres dans des formats de base comme sur objkt. Par format de base, j’entends image, video, audio

J’aimerais que la galerie présente une interface 3D VR et une interface 2D très basique. On pourra réfléchir à des effets ou des pièces AR aussi.

Une API pour des formats customisés

La galerie fournira une API pour :

• pour les œuvres d’art génératif
• les opérations de création de contrat customisés avec des exemples en direction des développeurs.
• proposer des solution d’œuvres on-chain (c’est à dire des œuvres qui ne dépendent pas d’IPFS ou d’AWS pour stocker le fichier numérique de l’œuvre)

Les artistes auront le choix entre :

• prix de base identique pour toutes les œuvres : le prix invisible
• ou un prix libre

Possible :

• loterie sur le prix => random entre px invisible et px fixe pour le collectionneur, configuré par l’artiste au mint ET ou random sur 3 / 6 / 9 / 27 valeurs

Tokenomics

Idée à évaluer :

Création d’un token C27 pour réaliser un ou plusieurs des points qui suivent :

• pour une DAO ?
• dans le même esprit que les ASH de pak (cendres des burns de nft, à chaque burn de nft de pak, le collectionneur recoit des ASH, le nft non fongible reprend un côté fongible => on l’échange contre un token fongible, on reste dans le systeme pak, à l’inverse du transfert / revente => on sort du systeme pak, on récupère des ETH par exemple)
• création de pool de nft => on peut bloquer des tokens dans le NFT et gagner des contreparties => on bloque des Tez et on gagne des C27 qui ouvre droits à des mint pass, des parts dans la DAO… Le problème de la DAO => comment garantir des voix équitables ou un système démocratique et pas uniquement en fonction de la détention de tokens ? peut-être que les C27 ne doivent pas servir de DAO. Peut-être qu’il ne faut pas de DAO mais un autre système, plus démocratique

On peut penser à des token C27 de fonctionnement (je tiens à mon token C27 :), et des C27-2 pour du vote. Chaque participant obtient un C27-2 avant le vote ? Ou Chaque partie prenante dans au moins un projet, un nft obtient un jeton. Et après chaque vote il le conserve. Le jeton est acquis à vie et incorpore une mémoire de vote (style POAP) => 1 vote, 1 date, 1 réponse ? vote secret ? => à trancher.

J’aime bien l’idée du ticket à vie une fois qu’on a participé à un projet. On devient en quelque sorte membre émérite / ambassadeur·ice / Duc·hesse / Personna Grata / Lumière / Gardien·ne / Marquis·e / Baron·ne / Lord·Lady / Pixel / Void / Voix / Son / Sommet / Cratère

note : cela fera un tres bon exercice pour Midjourney, trouver des icones et représentations de titres de noblesse de blockchain, en style space opera, Dune, Metabarons

vente en AAAPPA :

La galerie permettra enfin de réaliser mon contrat AAAPPA, Acheter A l’Artiste, Payer Par l’Artiste. Elle le proposera aussi comme contrat de base.

Principe

Vendre son œuvre sans demander d’argent au collectionneur, mais au contraire en donnant l’œuvre plus la valeur de l’œuvre au collectionneur.

Exemple

Un collectionneur est intéressé par une oeuvre à 5 Tez, l’artiste lui donne l’oeuvre plus 5 Tez.

Futur, idée d’ implémentation smart contract AAAPPA

Définition de principes

L’implémentation du concept Acheté Payé en smart contract AAAPPA reprendra les principes de l’exemple mais en bloquant (lock system) le prix de revente du NFT dès la première acquisition par le collectionneur. Le prix du NFT promis ne sera obtenu par le collectionneur qu’au moment ou lui aussi se trouvera dans la même position que l’artiste au tout début.

Ce système empêche la spéculation trop rapide et doit protéger la valeur du NFT en l’empêchant de se dévaluer (si on considère le prix du token de contrepartie sur le marché comme une valeur de confiance). Cela protège aussi l’artiste car il prend tous les risque au début en bloquant ses tokens dans le contrat. Il doit configurer les royalties pour pouvoir récupérer une partie au moment de la première revente. On peut aussi penser à un systeme qui efface l’oeuvre (comme pak dans l’oeuvre gradient) au bout d’un certain temps, et qui la réactive / réanime quand elle change de collectionneur.

Variante 1

On peut aussi faire le systeme de cette façon : l’artiste bloque la contrepartie promise (le prix de l’oeuvre), le collectionneur acquière le NFT (c’est l’artiste qui valide le contrat, c’est une validation à 2 wallets minimum), à ce moment l’acquéreur doit alimenter le contrat du prix de l’oeuvre + les royalties, l’artiste touche les royalties au premier transfert, le collectionneur touche le prix de l’oeuvre (c’est presque une opération blanche). Ex : 1Tez bloqué, Royalties de 15% => artiste touche 0.15Tez, collectionneur touche 1Tez, le contrat touche 1Tez. La plateforme et le développeur devraient aussi toucher un %.

Ce système permet à l’artiste « d’embaucher » le collectionneur comme revendeur de son oeuvre. Et de décider du placement qu’il fait, par exemple à 10% avec une revente tous les ans => il fait un placement à 10% par an et le collectionneur aussi par la même occasion => il devra lui aussi trouvé un collectionneur qui sera en mesure de réussir une revente à + 10% minimum. (Faudra bien faire les calculs)

Variante 2 avec exemple

Je pense également à un système de multiplicateur qui obligera à retransférer dans les mêmes conditions mais pour un prix plus cher que le prix acquis pour empêcher la possibilité de simplement acquérir le NFT, empocher le prix de l’œuvre et le revendre pour 0.

Le prix de l’œuvre ne peut-être débloqué qu’après un transfert.

Ex 1, revente pour minium 2 fois les prix d’origine noté p1 :

• un·e artiste minte une œuvre en AAAPPA avec un prix p1 fixé à 50Tez, et une réserve de transfert au moins égale à 2 fois le prix (= 200% de p1 = 2p1), soit 100Tez
• un collectionneur décide d’acquérir l’œuvre, il devra stocker 50Tez dans le contrat
• au moment du transfert n°2, le nouveau collectionneur disons c2, devra mettre 2p2 soit 4p1 = 200Tez

une photographie d'un galerie de type white cube transparente en suspension dans le désert dans le style de sol lewitt --v 5 --stylize 1000

note : je voulais créer une animation d’une galerie qui disparait / apparait mais je n’ai pas eu le temps…

to be continued…