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IA et NFT très bien représentés pour Paris Photo

Pour continuer mon voyage parisien, je suis allé au salon Paris Photo. C’était le passage obligé puisque l’UNDER-expo, était le salon off de Paris Photo. Le petit salon sous-exposé en petit comité VS le gros salon sur-exposé blindé de monde. Avec ses 194 exposants, autant dire qu’on se trouve face à une mine d’or de contacts potentiels de galerie. Je te raconte un peu mon petit marché. Et aussi, les raisons pour lesquelles je voulais y aller, préférant de loin les petites expos aux gros événements (je suis à la limite de l’hyper-sensibilité quand je fais les tests).

Pour lire cet article, je te propose ma dernière découverte, un clip hallucinant de Sevdaliza réalisé par Willem Kantine avec Grimes, Madona, Julia Fox et A$ap Ferg. Ou quand les Hollandais font des clips avec les Américains.

Raisons / motivation

Je suis allé au salon pour plusieurs raisons :

  • je voulais voir des travaux photos tout frais
  • je me demandais si le salon donnerait de la place à l’IA et aux NFTs
  • je voulais rentabiliser mon séjour à Paris

Comme tous les gros événements, en général ça me stresse un peu. Je n’aime pas trop la foule et ces gros lieux me donnent chaud. Alors qu’il pleuvait et qu’on se caillait légèrement dehors, à l’intérieur, il fallait quasiment se mettre en t-shirt. Le salon était au Grand Palais éphémère, un bâtiment juste en face du Grand Palais.

Avant d’y aller, j’ai quand même regardé rapidement le programme, et en le parcourant, j’ai vu que Kevin Abosch y était représenté. J’ai pensé que c’était incroyable comme le hasard faisait bien les choses, car trois jours plus tôt, je découvrais ses travaux, et notamment ses travaux IA. Et, accessoirement, qu’il avait vendu une photo de patate pour 1 Million d’euros. Ce fut le déclic. Et la motivation : voir ses travaux en réel. Comment il les présente. En quelle dimension. Sur quel support. Quelles œuvres présentées, et si possible quels prix.

J’ai découvert avec joie plein de projets NFT et IA lors du salon. Et aussi, biensûr, de superbes travaux photos.

Récupération du plan

Comme mon but était de trouver les créations de Kevin Abosch et de ne pas trop perdre de temps pour réussir à retourner à la galerie IHAM pour prendre des photos de l’UNDER-expo, je me suis empressé de récupérer un plan à l’accueil. Il était environ 17h quand je suis arrivé, et la galerie IHAM ouvrait vers 18h donc j’avais demandé à l’accueil en même temps que l’achat de mon billet de dernière minute, si 1h suffisait pour faire l’expo. L’agent d’accueil me confirma que c’était possible même s’il était plus confortable de prévoir 1h30. En fait, j’avais cru voir quelque part que le site fermait à 18h…

Étape 1 : récupérer un plan OK ! Maintenant, il faut régler le problème de chaleur : j’enlève donc mon manteau, mon gilet et me retrouve en chemise. Ça va mieux. Je respire un peu mieux. Je n’ai pas eu le courage d’aller aux consignes, il y avait un monde fou et je n’étais pas sûr que ce soit gratuit.

À présent, j’essaie de me repérer dans le plan, et je comprends dans quelle direction je dois me diriger pour aller trouver l’espace Digital. Car c’est là que j’ai vu que Kevin Abosch était présenté.

My Tv girls 1978 – 1982, Tom Wilkins

Première photo, dès l’entrée, je tombe nez à nez avec une œuvre de Tom Wilkins avec un beau 27. Comme s’il était fait pour moi. Juste là pour m’accueillir. Pour me dire : tu vas voir, cette expo est vraiment faite pour toi ! (Après, vu la taille de l’expo, tu me diras qu’elle est faite pour tout le monde, et tu auras raison, mais j’aime bien trouver des signes du destin, ça me rend joyeux.)

My TV girls 1978 1982 Tom Wilkins presented by christian berst art brut & sébastien gérard, photo du stand Paris Photo 2023

Et la photo originale, que la galerie Christian Berst m’a gentiment permis d’utiliser.

Tom Wilkins, sans titre (autoportrait), 1981, polaroid sur papier, 10.8 x 8.8 cm, courtesy galerie christian berst art brut – sébastien girard

Dans ce travail, Tom Wilkins a photographié des femmes à la télé pendant plusieurs années. Sébastien Gérard a mené une enquête sur Tom Wilkins et ses polaroids. La série se termine par l’autoportrait en photo au-dessus. Plus d’infos ici, sur le site de la galerie christian berst art brut. Ou là, dans une vidéo très « quatrev » de présentation de l’expo, vhs et fresh code destiny.

Rassurant de voir que le travail d’un artiste qui repose sur des prises de vue de télé est exposé dans un grand salon. Le concept a finalement toujours plus de valeur que le support. Même si je trouve tous les clichés de Tom Wilkins, particulièrement réussis. Il mélange toujours un côté fantomatique qui redonne la distance qu’on subit face au miroir cathodique. Celui qui donne du rêve et perd parfois les nôtres.

J’avais cette pratique à une époque, j’adorais prendre en photo ma grosse télé à boutons Sennheiser. Je m’en servais aussi pour faire des visuels musicaux comme Carsten Nicolai : je branchais l’audio sur la prise péritel et j’envoyais toutes sortes de fréquences pour faire des torsades violettes et vertes. Maintenant ma pratique a évolué avec les screenshots d’ordi et le cut de films piratés. Et ça me rappelle d’ailleurs un projet passé aux oubliettes : mes pink ladies, des screenshots minorisées des photos (de préchargement et autres) de site de rencontre.

Happé sur le chemin

Je me laisse happer par les œuvres sur mon chemin vers l’espace digital. J’ai un peu de mal à comprendre le plan. Serait-ce un pb de manque de testostérone ? Comme Andrew Huberman et Docteur Denys le disent ? Selon eux, cela peut être la source de pb d’orientation.

En cheminant vers l’espace digital, à la recherche de Kevin Abosch je passe devant :

  • John Divola – N34°11.965°54.308′ 1995-1998, From the series Isolated Houses, Archival Pigment Print, Image 30×30 inches (76 x 76 cm) 13 500€ – galerie Yancey Richardson, New York
  • Galerir Hamiltons London, avec Nobuyoshi Araki, Erwin Olaf, et une superbe photo de Nick Waplington qui m’a fait m’arrêter, Untitled (LR86.170), from the series ‘Living Room’, 1985-1997
  • Galerie Galerie Max Estrella, Madrid
    • GOONTHROWTHISSTONEINTOTHISHALFWAYHOME, 2022
    • Eugenio Ampudia – Concierto para Bioceno #3 2020,
    • Le premier travail exposé sur écran, (j’en verrai quelque autres après, cf. plus bas galerie charlot) fresque glitch mouvante de Daniel Canogar, Wayward 2022
  • Nan Goldin, …

Remarque : Certains travaux qu’on pourrait considérer plus art contemporain que photo sont exposés en salon photo. C’est un constat qui permet de se dire qu’il ne faut pas se bloquer au médium. Les salons (et donc les galeries), voient bien plus large. Peut-être est-ce le travail d’impression ? Mais on voit aussi des travaux sur écran, et même du très conceptuels : un écran LCD qui semble sorti d’un fablab. En cherchant à retrouver l’artiste de cette œuvre je suis tombé sur ça.

https://gist.github.com/BeautifoolData/0334cbee89d3e04e7b96fdceea816852#file-token_strs-csv-L4737

J’ai fait une recherche stricte sur google : « The first photography NFT on Ethereum to be featured at the MoMA », qui m’a sorti un seul résultat.

token_id,string : 99879,The first photography NFT on Ethereum to be featured at the MoMA.

Je n’ai pas encore compris comment utiliser le csv.

Voici l’oeuvre en question :

Manfred Mohr

Dans le même espace, de la galerie charlot, j’ai découvert les travaux de Manfred Mohr. (Pour info, j’ai sauté très loin en avant dans mon parcours réel, mais je reprends le cheminement réel après. Ou p’têt pas car l’article risque d’être vraiment très long)

P1680-B, Artificiata II, Manfred Mohr, vendu 42 500€ / 20.821 ETH sur verse. Description : Computer-generated real-time algorithmic animation, imac, LCD screen, custom software. 46 x 65 x 11 cm.

L’art algorithmique se vend bien. Je suis surpris du prix mais quand on voit le travail de l’artiste. Cela récompense une vie. Ca me fait un peu penser à un de mes projets : le salaire du bonheur, 1 œuvre pour l’équivalent d’un an de salaire. Tu peux aussi consulter sa page dédiée sur le site de la galerie charlot. Tu y verras des techniques intéressantes : Plotter drawing sur papier, light beam plotter drawings sur papier photo, de très belles encres pigmentées sur papier. Et la pièce que j’ai vu : P1680-B, Artificiata II, Animation algorithmique générée par ordinateur en temps réel, imac, écran LCD, programme spécifique, 46 x 65 x 11 cm, 2014-2015. Manfred Mohr est un pionnier de l’art digital, il faisait déjà des dessins sur ordinateur en 1969. Il a été exposé partout et a gagné de nombreux prix dont un Golden Nica de Ars Electronica.

P1680-B, Artificiata II
Manfred Mohr
verse

Mémoire de Tortue

Si Manfred Mohr a fait son premier dessin sur ordinateur en 1969, j’ai fait le mien en 1987 ou 1990, en classe de CP ou de CM1. Un dessin à la tortue. C’est comme ça qu’on appelait le logiciel qu’on utilisait. Je pense qu’on utilisait le langage LOGO. En tout cas je reconnais un peu les commandes, tg (tourne gauche), av 3 (avance de 3).

(Pour l’expo, fallait avancer tout droit tourner à gauche pour contourner un stand, puis retourner à droite et enfin traverser un genre de sas pour arriver à l’espace digital. Dans le sas il y avait un qrcode pour récupérer un POAP, mais cela ne marchait pas, ou je m’y suis mal pris…)

C’est avec la tortue qu’on avait appris le nombre PI et la création d’un cercle. Je ne sais plus exactement comment. Ce qui était cool aussi c’est que notre salle informatique était toute sombre, j’adorais cette ambiance tamisée. Ecrans noirs et texte bleu, qui étaient des terminaux, car l’instituteur allumait un gros ordi. Un peu dans le style Wargames. On passait derrière un énorme rideau (bordeau ?) qui séparait un grand hall.

Je suis une vraie tortue

Bref, ça me va bien. Je devrais d’ailleurs reprendre ce logiciel, car j’ai l’impression d’être une vraie tortue. J’ai l’impression d’avancer lentement dans mes projets. Mais comme je me le dis souvent : une grande lenteur implique un grand bonheur ! Eliott Meunier le dit aussi dans son bouquin sur la création d’un deuxième cerveau Arrêtez d’oublier ce que vous lisez !.

Mieux vaut prendre son temps, en créant un peu tous les jours, profiter du chemin avec un bon système, que faire des sprints harassants hyper stressants. On arrivera peut-être moins vite, mais on prendra plus de plaisir. Je pense que c’est vraiment une meilleure philosophie. Toute la gestion de projet qui en découle aussi : créer sa matière sans s’en rendre compte en en faisant un peu tous les jours, en prenant le temps d’apprécier.

Quand on a assez de matière ou qu’on le juge utile, faire un plan (souple, qui se réarrange au fur et à mesure), et passer à l’action. Avec toute la matière acquise sans effort, le travail se fait tout seul. La première brique à poser, c’est le système de création. Ensuite, c’est bien de se donner des objectifs de production réguliers aussi, sinon on amasse sans mousse.

Préférence aux artistes féminins

Sur ce chemin, je m’aperçois que toutes les œuvres que je préfère, qui m’interpellent sont des travaux de femmes. Ce sont d’ailleurs des stands qui me semblent plus calmes. Leurs travaux m’apaisent dans cet environnement trop chaud pour un mois de novembre, bruyant, et très (ou trop) stimulant. Le parcours de la première allée m’a fatigué et je suis franchement très content de trouver des stand calmes et les travaux qui vont avec. Uniquement des travaux d’artistes féminins.

Arrivé au bout de l’allée, je ne comprends pas comment passer derrière, car c’est ce que parait indiquer le plan, en réalité arrivé au stand XXX, il ne faut pas aller derrière comme le montre le plan, mais il fallait tourner à droite… Bon, j’avoue que j’avais pris la mauvaise entrée comme point de repère. Je me suis pris pour un VIP 🙂

// cf. le plan donné au début

Nan Goldin

(bon on présente plus, mais toujours agréable de voir ses travaux 🙂

Anastasia Samoylova

=> claque

D’ailleurs, en me renseignant après je me suis aperçu qu’elle était là bas dans le stand. Elle accueillait les visiteurs. Je n’ai pas pris le temps. Dommage. Je suis un peu comme Derek Sivers. Je suis lent. Quand on me pose une question je préfère prendre le temps d’y réfléchir avant de donner une réponse. D’ailleurs je n’ai souvent pas vraiment d’avis avant d’avoir pu prendre le temps d’y réfléchir. Et là c’était pareil. J’ai bien vu que quelque chose me touchait dans son travail. Mais je ne savais pas exactement quoi. Il a fallu que je fasse des recherches pour comprendre son travail. Et c’est là que le contenu se révèle de façon plus nette et que je m’aperçois que j’aime vraiment.

Operator, on approche de l’espace digital

J’étais content de les voir, car ce sont un peu les premières que j’ai rencontrées sur mon chemin de découverte des NFT. Et notamment leur travail de contrat de mariage modifiable par les collectionneur. J’étais impressionné de la lourdeur du concept. Je veux dire que c’est du lourd. Elle mettent leurs vies en jeu dans leur concept le tout géré froidement par un contrat intelligent piloté par leurs collectionneurs. Là elles présentaient une autre pièce, pour mettre en valeur la dévaluation du travail des femmes. Quand une femme signe une oeuvre, l’oeuvre perd de sa valeur par rapport à celles d’oeuvres d’hommes. Ce que j’aime chez elles aussi, c’est l’adoption d’un principe fort qu’elles répètent souvent : le concept vieillit mieux que la technologie.

Tech Doesn’t age well, concepts do

Operator

Et plein d’autre

Federica Belli

Ea Vasko

  • # 16 | 2009 | 155 x 180 cm | © Ea Vasko, courtesy: Persons Projects

Joumana Jamhouri

Fellowship

En chemin je trouve la galerie fellowship (avec que des oeuvres IA et le jeune Elman Mansinov qui a créé la premirère IA text to image à 19 ans ! (Alors là, grosse jalousie).

Elman Mansinov

La documentation de la galerie écrit : « First ever text-to-image artworks using groundbreakin AI technology. » Et une citation de Dr. Lev Manovich

« it’s difficult to overstate the historical significance of the first visual results produced by generative AI research in the 2010s. *alignDRAW* images can be compared to the first fixed photographs taken by Niépce in 1826-1827, the first « selfie » taken by Robert Cornelius in 1837, the first photograph of humans taken by Louis Daguerre in 1839, and the first color photograph taken by James Clerk Maxwell in 1855″

Dr. Lev Manovich

Dr. Lev Manovich est artiste, auteur et théoricien de la culture numérique.

Le travail interpelle. Déjà, il recouvre tout un mur. Je dirais environ 4 à 5 mètres de large. Tout un mur couvert de petits cadres photos de formes informes colorées on imagine des voitures, des parcs, des habitations, … tres floues comme des visions sans lunettes, une vision de myope, peut-être est-ce une déformation du programme dûe à la vision de l’auteur car il porte des lunettes ? Blague à part, j’ai vraiment été impressioné par ce travail et notamment la monstration : 181 images de la taille d’un polaroid affichées sur un mur 11 lignes x et 17 colones => la dernière colone n’étant pas complète.

Quelques titres des photos : – a herd of elephant flying in the blue sky – a vintage photo of a dog – a green shool bus parked in a parking lot. En revoyant les images, et en les voyant de loin, on repère des forme plus précises, avions, montgolfières, jus d’orange, martin-pêcheur…

Roope Rainisto

Je suis aussi passé devant les autres photos IA impressionantes de Roope Rainisto, tailles gigantesques. Et juste avant, c’est lui qui m’a attiré gentiment dans le stand fellowship, le superbe  » *Pink. Unidentified. Such a Useless Color! #010, 2023* » Digital NFT Edition of 1, de Simon « Raion » Lavi (un français), Print Eidtion of 5 + 2 AP (78.5 x 101.6 cm, C-Print).

// va voir ses productions chez fellowship, la pièce au dessus est en vente
// sur opensea pour 0,9424WETH ici.

Yatreda

Passé egalement devant la collection de Yatreda, STRONG HAIR Mosaic :

Yatreda Ethiopian Art collective established 2021) led by Kia Tadele, creates artwork which balances the new, like blockchain tech, with the old, preserving classic legends of historical and cultural signifiance

facsicule de fellowship

Lot 7 x 7 photos Noir et blanc pour faire hommage à l’importance des coupes de cheveux dans les truibus et nation . Possible d’identifier une nation et une tribu grâce aux coiffures. Des coiffures se perdent alors qu’il a fallu des milliers d’années pour les créer.

Kevin Abosch

Bon, j’arrive enfin à Kevin Abosch 🙂 Finalement, je n’ai pas grand chose à dire. L’article est déjà très (trop ?) long…

J’ai vu en physique plusieurs oeuvres connues :

Au final, peut-être un peu déçu de ne voir que des oeuvres que je connaissais de lui.

Et voilà !

Bon, si t’es arrivé au bout, bravo 🙂 J’espère que l’article t’as plu.

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Par François

J'ai créé le blog L'Artiste Crypto dans le but d'aider les artistes amateurs comme moi à se professionnaliser. Je souhaite apporter de l'inspiration en documentant la poursuite d'un objectif : devenir crypto artiste et réussir sur le Web3. A travers des articles, des vidéos et des interviews j'espère y parvenir et te faciliter la tâche.

2 réponses sur « IA et NFT très bien représentés pour Paris Photo »

Je viens de découvrir tout un univers passionnant ! Merci beaucoup pour cette visite guidée ! J’ai été d’emblée interpelée par la première vidéo de femmes aux corps d’hommes… Qui m’a encore plus fait apprécier la belle photo de la femme en soutien-gorge avec un appareil photo. C’est le grand écart entre les deux ! J’ai aimé ta conception de la vie et l’éloge de la lenteur : « une grande lenteur implique un grand bonheur », stop au stress, prenons le temps d’apprécier le chemin ! Merci 😊

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